Je me suis récemment initié à la modélisation 3D fonctionnelle pour l’impression, une entreprise stimulante impulsée par l’acquisition d’une imprimante 3D par mon frère.
La première contrainte qui se présente, à mon avis, réside dans la nécessité de se lancer dans la modélisation sans posséder de connaissances préalables, du moins en apparence.
Pour entreprendre la modélisation, l’utilisation d’un logiciel est impérative. J’ai eu la chance d’avoir rapidement accès à des solutions professionnelles telles que Fusion 360 et Inventor. Cependant, ces logiciels, bien que performants, ne se révèlent pas très intuitifs pour les novices. C’est dans cette optique que j’ai entrepris des recherches en quête d’une alternative plus accessible.
Par curiosité, je me suis tourné vers les applications disponibles sur iPad. Après avoir testé plusieurs solutions, celle qui a le plus captivé mon attention est Shapr3D. Cette application offre la possibilité de modéliser à l’aide de l’Apple Pencil tout en permettant une navigation tactile avec les doigts.
Notons que Shapr3D met à disposition des tutoriels qui sont particulièrement bien conçus pour guider la réalisation de diverses pièces. Grâce à ces formations succinctes, j’ai réussi à appréhender la logique de la modélisation, une compétence que je présume transférable à d’autres logiciels.
Il convient de souligner que, malgré ses avantages, Shapr3D s’avère relativement onéreux, et dans sa version gratuite, il n’offre pas la possibilité d’exporter les pièces avec une définition élevée, c’est-à-dire utilisant un nombre de polygones suffisant. Il est crucial de comprendre qu’en modélisation 3D, la surface d’un volume est échantillonnée en plusieurs petits polygones. Ces polygones deviennent particulièrement visibles sur des surfaces dont la base est une sphère, comme la géodésique illustrée dans l’image ci-dessous.

Dans le contexte actuel de ma configuration, Shapr3D ne se présente donc pas comme le logiciel idéal pour l’impression. Cependant, il a constitué un moyen efficace pour me familiariser avec la modélisation 3D, bénéficiant d’une interface utilisateur et d’une interaction sans équivalent, grâce à l’utilisation de l’Apple Pencil.
Je me tourne désormais vers le logiciel Inventor, envisageant d’approfondir mes connaissances pour des études futures sur les matériaux utilisés. Bien qu’incontestablement plus complet, Inventor propose des outils très similaires à ceux de Shapr3D. La seule contrainte que j’identifie réside dans l’utilisation de la souris, qui se révèle moins pratique que le stylet.
Parallèlement, j’ai suivi attentivement des tutoriels pour explorer en détail les fonctionnalités du logiciel.
J’espère vous avoir motivé ou vous avoir donné des solutions concrètes pour vous lancer vous aussi dans la modélisation.
Pour terminer, je dirais qu’il est impératif de ne pas perdre de vue ses objectifs initiaux. La modélisation ne doit pas être une fin en soi, mais plutôt un moyen de concevoir des objets fonctionnels ou ornemental. Il est donc judicieux d’établir une liste claire de ce que l’on souhaite créer avant tout. Dans mon cas, je me suis fixé pour dessein de concevoir des accessoires destinés à équiper ma caméra et, projet quelque plus ambitieux, une maquette de sous-marin radiocommandée.
Je vous dirai ce qu’il en est dans un prochain article !
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