Un serveur Proxmox est une solution basée sur Debian qui offre une plus grande flexibilité, une plus grande sécurité et une plus grande facilité d’utilisation que le système d’exploitation Debian seul.
Proxmox permet aux administrateurs de créer un environnement virtuel complet, avec plusieurs serveurs pouvant être installées sur une seule machine physique.
Les serveurs virtuels peuvent facilement être démarrés, arrêtés, suspendus et même migrés entre différente machines physiques. Proxmox offre également une interface d’utilisation intuitive et facile à prendre en main. Enfin, Proxmox fournit un accès à un réseau de points de terminaison (nœuds) à travers le monde, ce qui permet aux utilisateurs de profiter d’une plus grande vitesse et de fiabilité en se connectant à des serveurs proches de leur emplacement. Proxmox permet également aux utilisateurs de choisir leurs propres nœuds et de les configurer pour leurs besoins spécifiques. En bref, Proxmox est accessible pour les administrateurs non expérimentés.
Un serveur Debian n’offre qu’un seul système est n’est donc pas adapté pour la mise en place de plusieurs services. Néanmoins, vous pouvez très bien faire tourner un serveur web, un DNS, un DHCP, un parfeu et un serveur VPN sur un seul Debian, mais la sécurité du système ne sera pas optimale et beaucoup trop de ports seront ouverts sur une seule machine, compromettant la sécurité de celle-ci.
Voyons maintenant, à travers un cas d’usage la force de Proxmox.
La force de Proxmox
Vous disposez d’une machine Debian sur un serveur connecté à votre réseau. Vous administrez le serveur grâce à une interface web sur l’url/domaine paramétré. C’est votre base de travail.
A partir de là, vous avez la possibilité de mettre en place des container XLC ou des machines virtuelles avec différents services.
Pour un serveur web LAMP, vous pouvez monter un container XLC debian et y installer votre site web. Vous ouvrez donc le port 80 et 443 sur cette adresse IP avec le NAT/PAT adapté.
Vous pouvez également mettre en place un serveur OpenVPN sur un autre container Debian avec un port personnalisé et un NAT/PAT sur cette nouvelle adresse IP.
Ainsi, vous avez 2 machines indépendantes, fonctionnant avec des interfaces spécifiques, ce qui garantie la sécurité de l’autre machine en cas de compromission.
Les container XLC ne consomment presque pas de ressource. Vous avez donc à ce niveau là une seule machine Debian (le Proxmox) avec 2 containers.
Mais vous avez aussi la possibilité de monter une machine virtuelle avec un Windows/pro/server pour faire tourner d’autres services. En une seule machine, vous avez la flexibilité des deux systèmes d’exploitation. (attention tout de même, Windows est plus énergivore en ressources).
Pour faire tous vos tests, vous pouvez créer et supprimer autant de machines ou containers que vous souhaitez. Cette flexibilité est pour moi la force de Proxmox.

Au final, tous les services que je mets en place tournent dans des enveloppes indépendantes de mon système Proxmox et assure ainsi une stabilité accrue.
Je vais continuer à explorer Proxmox pour exploiter au maximum ses possibilités, notamment vis-à-vis de la sécurité et de la redondance pour avoir un système infaillble (ou presque).
Merci d’avoir lu cet article. D’autres sujets arriveront bientôt sur la virtualisation.
Laisser un commentaire